Barack Obama appelle le Congrès à passer sa nouvelle proposition pour l’emploi

Le président américain, Barack Obama a réitéré, samedi, son appel aux élus américains pour qu’ils adoptent sa nouvelle initiative pour l’emploi de 447 milliards de dollars.

"Il est temps d’agir", a martelé le locataire de la Maison Blanche dans son allocution hebdomadaire diffusée à la radio et sur internet, notant que "la plupart des Américains n’ont pas le luxe d’attendre". "Il y a trois ans, la crise financière à Wall Street a rendu les choses beaucoup plus difficiles pour les personnes travaillant dans les petites entreprises. Et beaucoup d’entre elles souffrent encore de ses conséquences", a rappelé Obama. "Le temps est venu d’agir. Pas de jeux ou d’impasses. Plus de divisions ou de retard", a affirmé Obama qui avait soumis ce plan lundi au Congres.

Au cours de cette semaine, le président américain s’est rendu en Virginie, en Ohio et en Caroline du Nord pour promouvoir cette initiative qui vise à relancer le marché de l’emploi et permettre à l’économie US de renouer avec la reprise.

Ce plan a ainsi pour objectifs de créer plus d’emplois pour les personnes travaillant dans les secteurs du bâtiment et de l’éducation, ainsi que pour les anciens combattants et les chômeurs de longue durée, d’accorder un allégement fiscal aux entreprises embauchant de nouveaux travailleurs et de réduire de moitié des charges sociales pour les PME et tous les salariés américains.

Selon un récent sondage de CNN, une majorité d’Américains soutiennent la plupart des grandes propositions prévues dans le plan d’Obama, contrairement aux élus américains, notamment républicains qui rejettent toute rallonge budgétaire. Les membres du Grand Old party (GOP) estiment que le plan de sauvetage de l’économie US de 2009, doté d’une enveloppe de 830 milliards de dollars, n’a pas réussi à résorber le taux de chômage, se chiffrant actuellement à 9,1 %. D’après cette enquête également, la création d’emplois est à la tête des préoccupations de deux tiers des Américains. Les observateurs à Washington s’accordent à souligner que cette question occupera le haut du pavé lors des élections présidentielles de 2012.

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