"On m’a mis dans une position dans laquelle je ne veux pas être", a-t-il expliqué à l’agence de presse autrichienne APA, ajoutant qu’il souhaitait "prendre formellement ses distances avec cette campagne d’affichage et s’excuser pour son contenu et la formulation". Il a tenu à préciser que même s’il faisait ces déclarations un 1er avril, il était "très sérieux".
Le secrétaire général du FPÖ, Herbert Kickl, a pourtant défendu la campagne du FPÖ d’Innsbruck: c’est "un fait qu’à Innsbruck (ouest de l’Autriche) la scène criminelle était massivement marquée par des immigrés d’origine marocaine", a-t-il affirmé dans le quotidien autrichien Die Presse paru dimanche.
Le 30 mars, le Parquet d’Innsbruck avait ouvert une enquête pour "incitation à la haine" à cause d’un slogan publié sur les affiches électorales du FPÖ pour les élections municipales dans la cinquième ville autrichienne, le 15 avril. Sur ces 33 affiches, on peut lire: "L’amour de la patrie, plutôt que des Marocains voleurs".