« J’ai une visite de prévue en Ukraine. En attendant, il est possible que je m’entretienne avec M. Poutine par téléphone ou que j’effectue une visite à Moscou », a-t-il déclaré à la presse.
« Nous pouvons servir de médiateur pour que la paix prévale entre la Russie et l’Ukraine », a-t-il ajouté.
La Russie a toutefois rejeté de précédentes offres de médiation d’Ankara à cause des tensions suscitées par les ventes de drones turcs à l’Ukraine.
La Turquie a par ailleurs toujours refusé de reconnaître l’annexion par la Russie de la Crimée en 2014.
Des dizaines de milliers de soldats russes sont déployés depuis des semaines à la frontière ukrainienne, laissant craindre une incursion militaire russe.
Le Kremlin nie tout dessein belliqueux mais conditionne une désescalade à des traités garantissant le non-élargissement de l’Otan et une retraite de facto de l’Alliance d’Europe de l’Est.