Alonso : «Le moment de vérité»
Fernando Alonso (Ferrari) a fait preuve d’optimisme à l’orée du Grand Prix d’Espagne, le 9 mai, qui sonne le débarquement du paddock en Europe.
Tout le monde s’est bien échauffé ? C’est en somme la question que pourrait poser au reste du paddock Fernando Alonso pour qui le Grand Prix d’Espagne, dans deux semaines, sonnera le vrai début de la bataille pour le titre. L’Espagnol a remporté la manche inaugurale à Bahreïn mais a ensuite vécu trois Grands Prix marqués par la pluie après lesquels il a rétrogradé à la 3e place du classement. Après quatre courses, sept pilotes se tiennent en 20 points.
«Le Championnat démarre toujours à la première course mais il est vrai que ça reste juste une course pour confirmer les sensations ressenties durant les essais. C’est en Europe que l’on voit qui va se battre pour le titre et qui sera hors-jeu», a jugé lundi, sur autosport.com, le double champion du monde 2005 et 2006 qui donnait une conférence de presse à Madrid pour faire part de l’arrivée d’un sponsor personnel*.
«Les premières courses sont atypiques avec cette météo qui change tout le temps, a enchaîné la «Perle d’Oviedo». Maintenant, c’est l’Europe et ce sera le moment de vérité. On verra qui sera à la lutte pour le titre et les écuries chercheront à montrer leur capacité à développer leurs voitures plus vite que la concurrence. C’est le coup d’envoi d’une belle bataille.» Troisième au classement après en avoir essuyé les plâtres au sommet, le pilote Ferrari vit bien sa situation actuelle. «Il y a toujours de la frustration le dimanche après-midi quand vous comptez les points que vous n’avez pas inscrits mais d’une manière générale, ces quatre courses ont été très positives. Etre 3e à très peu de points (11) du leader est une très bonne situation.»
Le dimanche 9 mai, Alonso se rendra à Barcelone avec l’appui de «son» public et l’ambition de s’imposer. «Avec le potentiel et la super équipe que nous avons, j’ai une vraie opportunité de me battre pour remporter le Championnat du monde. C’est une chose à laquelle je ne pouvais même pas songer l’an passé après quatre courses, a lâché l’ancien pilote Renault. La voiture est bonne. Pour certaines raisons, nous n’avons pas pu marquer autant de points que nous aurions voulus mais la monoplace sera encore une fois à la hauteur à Barcelone. Je ne me fais pas de souci.»