Seuls quatre Allemands figurent dans cette liste, selon ce rapport compulsé par le ministère régional de l’Intérieur de Rhénanie du Nord-Westphalie et présenté au parlement régional, plus de trois mois après les faits.
Soixante-huit suspects disposent du statut de demandeur d’asile, 18 se trouvaient au moment des faits en situation illégale en Allemagne. Pour 47 d’entre eux, leur nationalité ou leur statut n’a pas pu être établi avec certitude, selon la même source.
La Saint-Sylvestre s’était transformée en nuit de cauchemar pour des centaines de femmes à Cologne. Ce soir-là, sur le parvis de la gare, des femmes étaient devenues des proies sexuelles pour des jeunes migrants, éméchés et présentés rapidement par la police et les responsables politiques comme principalement d’origine nord-africaine.
Ces viols, attouchements sexuels et vols de téléphones portables ont provoqué un immense choc en Allemagne, qui avait jusqu’ici accueilli plutôt favorablement les quelque 1,1 million de migrants arrivés en 2015.
Actuellement, 24 des personnes interpellées se trouvent toujours en détention préventive.
Au total, la police a reçu 1.527 plaintes, et dressé une liste de 1.218 victimes, dont 626 de délits sexuels.