
"Vu la réalité du terrain et la fidélité affichée au FLN par nos bastions traditionnels, je pense que nous serons la première force politique du pays en 2012", a déclaré Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général du FLN, lors d’une conférence de presse pour les journalistes algériens lundi. "Les partis islamistes n’enregistreront qu’entre 35 et 40% des voix", a-t-il affirmé, même si les islamistes sont majoritaires dans les pays voisins.
Selon ce ministre sans portefeuille, dont le parti domine l’Assemblée nationale populaire avec 136 députés sur 389, il n’y aura pas de raz-de-marée islamiste dans son pays.
"L’Algérie a vécu cette expérience en 1991 et l’Histoire ne se répètera pas. Le FIS (Front islamiste de Salut) a depuis été dissous, ses militants sont maintenant éparpillés dans plusieurs partis, y compris au FLN, au RND (Rassemblement national pour la démocratie du Premier ministre Ahmed Ouyahia) et au MSP (Mouvement de la société pour la Paix, islamiste)", a-t-il affirmé en référence aux alliés du FLN au sein de l’Alliance présidentielle.