M. Tabbou a rappelé que "ce type d’opérations devient récurrent depuis quelques années. En hiver, on supprime le téléphone, on encercle et on isole les populations, on coupe l’électricité. En été, ce sont les feux de forêts et les incendies. Tous les jours c’est le chômage, la mal vie et les pénuries". "Pour un sachet de lait ou une bouteille de gaz, il arrive que la fitna s’installe dans un village", dénonce-t-il.
Le premier secrétaire du parti (opposition) a ajouté que le FFS "ne peut que s’étonner du niveau de violence dans cette région, réputée pour être peu réceptive aux discours radicaux et extrémistes, où les conditions sociales et géographiques ne sont nullement favorables à l’implantation d’organisation telle qu’Al Qaida".
Le parti a également regretté qu’"une certaine presse ait présenté les bombardements des forêts en Kabylie comme un acte de bravoure", s’interrogeant d’autre part sur "le but recherché par la stigmatisation et l’isolement" en particulier de la Kabylie.
"Il est à se demander ce que certains cercles décideurs cherchent à cacher par une gestion sécuritaire du pays. Quel est le but recherché par la stigmatisation et l’isolement de cette région qu’on veut à tout prix acculer à la radicalisation ? A qui profiterait cette radicalisation programmée y compris sur le plan politique avec l’appui de relais locaux ?", se demande le parti.
Le FFS, a noté M. Tabbou, "considère que le pouvoir s’est engagé dans une entreprise politico-sécuritaire vaine et non rentable pour lui".
(Source MAP)