Dans un communiqué publié sur internet, les Conseils local et militaire de Zenten (170 km au sud-ouest de Tripoli), "démentent les informations publiées par le journal algérien Echorouk accusant les révolutionnaires de Zenten d’avoir vendu des armes utilisées par des hors-la-loi dans l’opération terroriste à In Amenas".
Ils ont souligné que la "sécurité de l’Algérie soeur est inséparable de la sécurité de la Libye", et condamné "l’attaque terroriste qui a visé les intérêts et la sécurité du peuple algérien".
Ces rebelles de Zenten, qui ont combattu le régime de Mouammar Kadhafi en 2011, étaient parmi les premiers groupes rebelles à entrer à Tripoli en août 2011, et s’étaient emparés d’un important arsenal abandonné par les forces kadhafistes.
Le quotidien Echorouk avait indiqué mercredi que, d’après les premières auditions "des trois terroristes capturés par les services de sécurité (…), les rebelles de Zenten étaient derrière la vente des armes utilisées lors de l’attaque contre le site gazier".
Selon le journal, le chef du commando islamiste auteur de l’enlèvement, l’Algérien Mohamed Lamine Bencheneb, avait négocié auprès des rebelles libyens l’achat des armes.