Affaire JDD / Sollers / Trierweiler : le journal répond au romancier, perplexe après son éviction
Denis Olivennes, patron de la branche média du groupe Lagardère, s’est expliqué ce mercredi 27 juin sur l’éviction de l’écrivain Philippe Sollers – après sa dernière chronique sur le tweet de Valérie Trierweiler – en se dédouanant de toute responsabilité dans l’affaire.

"Les patrons de rédaction sont autonomes"
"Les patrons de rédaction sont autonomes concernant les décisions éditoriales. Je les attends sur les résultats, mais je ne fais pas leur job à leur place", s’est ainsi expliqué le PDG de Lagardère Active. Rappelons que la décision a été prise et annoncée au romancier par Patrice Trapier, directeur adjoint de la rédaction du JDD. Ce dernier a d’ailleurs, déjà fait paraître récemment un communiqué pour en expliquer les circonstances, et considérant les accusations de censure comme "tristes, malveillantes et sans le moindre fondement".
"Il n’y a pas de bonne méthode pour se séparer de quelqu’un"
L’arrêt de cette chronique, tenue par l’auteur de Femmes depuis treize ans, n’aurait donc, selon le JDD, aucun lien avec Valérie Trierweiler (épinglée dans le dernier papier du romancier et journaliste pour un autre titre du groupe Lagardère, Paris Match) mais résulterait bien d’un "turn-over" tout à fait commun dans ce genre de milieu, pour renouveler l’offre éditoriale, précise encore Patrice Trapier. Questionné sur la méthode peu courtoise utilisée à l’endroit de Sollers qui s’est vu signifier son remerciement par un message téléphonique, le groupe Lagardère a répondu, toujours selon Le Point, "qu’il n’y (avait) pas de bonne méthode pour se séparer de quelqu’un. Ça se passe toujours mal".
Qui aura le dernier coup à ce jeu de ping-pong médiatique ? Valérie Trierweiler gardera-t-elle le silence, elle qui n’a, par ailleurs, pas la langue dans sa poche ces derniers temps ? La suite au prochain épisode.