Affaire Benalla : « Le Parisien » ironise sur la thèse de « l’agent marocain infiltré » avancé par un site algérien

Dans un article consacré aux théories conspirationnistes qui ont émergé sur les réseaux sociaux depuis qu’un proche collaborateur d’Emmanuel Macron a été identifié en train de frapper un manifestant, en marge des défilés du 1er mai, le journal "Le Parisien" ironise sur la thèse de "l’agent marocain infiltré" avancé par un site algérien.

"Les théories complotistes n’ont pas de frontière. La preuve en est avec le site Algeriepatriotique qui assure depuis vendredi qu’Alexandre Benalla est +un agent des services secrets marocains+", relève lundi "Le Parisien" qui s’attaque aux intox les plus retentissantes concernant l’affaire Bellana,

"Alexandre Benalla a gravi les échelons doucement mais sûrement depuis qu’il fut introduit dans les rouages du Parti socialiste par l’ancienne ministre de l’Education, Najat Vallaud Belkacem, elle-même inféodée à Rabat », est-il notamment allégué par le site algérien.
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"Si l’ascension de l’ancien "M. Sécurité" d’Emmanuel Macron est en effet spectaculaire, y voir la main du Maroc paraît pour le moins hasardeux", affirme le quotidien français, rappelant qu’Alexandre Benalla est né à Evreux (Eure) en 1991.

"Ses connaissances des environs nous ont décrit son désir précoce de côtoyer des célébrités, se rêvant en « Bodyguard », et son travail physique acharné pour y parvenir. C’est ainsi qu’il intègre, dès ses 18 ans, une formation de gendarme de réserve dans l’Eure puis, l’année suivante, le service d’ordre du parti socialiste pour le compte de Martine Aubry", rappelle encore "Le Parisien".

"Créé par le fils d’un ancien ministre algérien, le site Algeriepatriotique est par ailleurs connu pour ses positions véhémentes à l’encontre du Maroc, précise le journal français, indiquant aussi que les informations de ce site sont en général "peu fiables".

En 2015, France Info épinglait par exemple cette fake news selon laquelle le grand mufti d’Arabie saoudite aurait autorisé les hommes à " se nourrir d’une partie ou de tout le corps de sa femme au cas où il aurait été saisi par une faim extrême ", conclut " Le Parisien".

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