Réclamée à plusieurs reprises par des syndicats et certains partis politiques algériens, la nationalisation d’El Hadjar privatisé en 2001, n’est plus qu’une «affaire de jours», a annoncé samedi l’ancien secrétaire général du syndicat d’entreprise, Smain Kouadria. Un pré-contrat a été signé cette semaine entre Arcelor, qui détient 70% des parts du complexe d’Annaba et Sider, son partenaire public algérien, a assuré M. Kouadria, qui a participé à l’élaboration de la feuille de route.
M. Kouadria a évoqué un plan de développement financé par l’apport de 700 millions de dollars d’une banque publique sur la base d’un échéancier et en fonction de la réalisation du plan 2014-2017. Le complexe devrait atteindre sa pleine capacité de production de 2,2 millions de tonnes d’acier en 2017, a-t-il ajouté, en référence à la feuille de route.
Cette semaine, les deux parties ont renégocié pour porter la participation de Sider à 120 millions de dollars et celle d’Arcelor Mittal à 100 millions de dollars et arriver ainsi à 51/49% avec la majorité pour la partie algérienne, a affirmé M. Kouadria.
Cependant, M. Kouadria avait annoncé que la feuille de route, qui devrait être bientôt présentée au Conseil de participation de l’Etat (CPE), prévoit un investissement de 100 millions de dollars au capital par Sider et 56 millions de dollars par Arcelor Mittal.
Selon la même feuille de route, un plan de développement sera financé par l’apport de 700 millions de dollars d’une banque publique sur la base d’un échéancier et en fonction de la réalisation du plan 2014-2017.
En 2012 Arcelor Mittal Annaba a essuyé des pertes de 33 millions de dollars et ses perspectives de redressement sont limitées, selon la feuille de route.