"Ne reconnaissez rien, on s’en moque de votre reconnaissance. Nous avons décidé d’être libres et nous allons être libres et indépendants, avec ou sans vous", a lancé M. Maduro, en réponse au secrétaire d’Etat américain John Kerry qui a prô né un comptage des bulletins de vote, dans le sillage de l’opposition.
Héritier du défunt dirigeant socialiste Hugo Chavez, ancienne bête noire de Washington en Amérique latine, M. Maduro a été élu d’une courte tête dimanche à la présidentielle, face au chef de l’opposition Henrique Capriles, qui a invoqué des irrégularités lors du scrutin.
Répondant à un appel de M. Capriles, des milliers de personnes sont descendues dans les rues du pays lundi, certaines manifestations donnant à des incidents violents. Ces violences ont fait huit morts, selon un nouveau bilan dévoilé par les autorités mercredi.
Etats-Unis et Venezuela n’ont plus d’ambassadeurs respectifs depuis 2010 et M. Maduro a suspendu fin mars le "canal de communication" établi avec les Etats-Unis fin 2012 pour tenter de normaliser leurs relations.