La chef de la diplomatie américaine a indiqué lors d’un point de presse, aux cô tés de son homologue japonais Fumio Kishida, qu’elle s’était entretenue au téléphone avec le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal pour "souligner une nouvelle fois qu’une précaution extrême devait être prise pour préserver des vies innocentes".
D’après Mme Clinton, M. Sellal "a dit clairement que l’opération était toujours en cours, que la situation restait changeante et que les otages restaient en danger".
Elle a insisté sur le fait que la "situation (était) extrêmement difficile et dangereuse". Mme Clinton s’est refusée à donner un bilan d’éventuelles victimes américaines, mais elle a présenté les "condoléances des Etats-Unis à toutes les familles qui ont perdu des êtres chers dans cet assaut brutal" et a exprimé les "profondes inquiétudes" de Washington "pour ceux qui restent en danger".
Le sort de plusieurs otages étrangers demeurait incertain vendredi après un assaut de l’armée algérienne contre un complexe gazier du sud algérien où les ravisseurs, membres d’un groupe armé proche d’Al-Qaïda, étaient toujours retranchés.
Une source de la sécurité, citée par l’agence algérienne APS, a dressé vendredi soir un bilan provisoire de l’assaut: 12 otages et 18 ravisseurs tués, et près d’une centaine d’otages –sur les 132 étrangers enlevés– libérés, ainsi que 573 employés algériens.
