Nouvelles frappes américaines contre l’EI en Syrie, la coalition s’élargit
Les Etats-Unis ont mené dans la nuit de vendredi à samedi de nouvelles frappes aériennes en Syrie contre l’organisation Etat islamique (EI), alors que trois pays européens viennent de se joindre à la coalition anti-jihadistes.
Ce responsable, parlant sous le couvert de l’anonymat, a souligné que ces opérations en Syrie étaient désormais "presque continuelles".
Le Royaume-Uni, le Danemark et la Belgique vont désormais participer aux raids aériens en Irak, mais pas en Syrie.
A Londres, une très large majorité de députés a voté en faveur d’une motion déposée par le Premier ministre David Cameron qui a appelé à "détruire (…) un réseau de la mort", terme utilisé devant l’ONU par le président américain Barack Obama.
Le texte autorise le "recours aux frappes aériennes" en Irak et spécifie que Londres "ne déploiera aucun soldat britannique dans les zones de combat".
Avec ce feu vert, l’entrée en action des six chasseurs-bombardiers britanniques Tornado basés à Chypre pourrait intervenir rapidement.
En Belgique, le Parlement a également donné son feu vert à une intervention, en Irak uniquement là-aussi, et six avions de combat F-16 ont quitté le pays en direction de la Jordanie. Les avions belges pourront intervenir "dès demain" samedi, a dit le ministre de la Défense Pieter De Crem.
Enfin, le Danemark a annoncé vendredi le déploiement de sept F-16 en Irak pour participer à l’offensive.
Seule la France menait jusque là des frappes en Irak au côté des Etats-Unis, qui conduisent la coalition internationale contre le groupe EI et sont aidés en Syrie par cinq alliés arabes, Jordanie, Arabie saoudite, Emirats arabes unis, Qatar et Bahreïn.