Israël déclare une partie du Golan frontalière de la Syrie « zone militaire fermée »
L’armée israélienne a déclaré, dimanche, une partie du plateau du Golan « zone militaire fermée », en disant redouter que les combats qui se déroulent en Syrie, pays frontalier, ne s’étendent à son territoire.
Des sources sécuritaires israéliennes ont exprimé leurs craintes quant aux combats qui opposent les rebelles syriens aux troupes de Bachar al-Assad et qui pourraient affecter cette zone.
Baptisée "le Front du Sud", une récente coalition de rebelles modérés composée de plus de 30.000 combattants et de 55 brigades a revendiqué plusieurs succès militaires, et plus particulièrement dans la région de Qouneitra.
Officiellement, Israël, qui est en état de guerre avec la Syrie, occupe depuis 1967 quelque 1.200 km2 du plateau du Golan qu’il a annexés. Cette décision n’a jamais été reconnue par la communauté internationale. Environ 510 km2 restants sont sous contrôle de la Syrie.
Depuis le début de la guerre en Syrie en 2011, la situation sur le Golan demeure tendue. Les violences étaient jusque-là limitées à des tirs à l’arme légère auxquels généralement l’armée israélienne réagissait.
En mars, quatre soldats ont été blessés lorsque l’armée de l’air israélienne a lancé un raid sur la partie syrienne du Golan.