Valérie Trierweiler désavoue son avocate
La première dame a démenti, jeudi soir, les propos tenus jeudi au Figaro.fr par son avocate, qui, dit-elle, « a parlé sans savoir ». La mise au point faite auprès d’Europe 1 est « cinglante ». « Elle a parlé sans savoir et sans être mandatée ». C’est en ces termes que Valérie Trierweiler a désavoué, son avocate Me Frédérique Giffard. « Elle n’est plus mon conseil », a-t-elle assure à Europe 1.
Le président de la République et ma cliente réfléchissent", a déclaré au figaro.fr Frédérique Giffard, soulignant que "la décision n’appartient qu’à eux".
"Il est très difficile pour Valérie Trierweiler d’être sereine face à cette pression médiatique et politique", a également relevé l’avocate, tout en indiquant que sa cliente était "consciente qu’une clarification s’impose".
Le président François Hollande, 59 ans, a promis de "clarifier" la situation de son couple avant sa visite d’Etat le 11 février aux Etats-Unis.
Valérie Trierweiler "souhaite réellement que toute cette affaire puisse se résoudre pour en sortir le plus dignement possible", a ajouté son avocate.
La compagne de François Hollande a quitté samedi en milieu d’après-midi l’hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière pour la résidence présidentielle de la Lanterne, en lisière du parc du château de Versailles. Valérie Trierweiler, 48 ans, avait été hospitalisée le 10 janvier, après un "coup de blues" provoqué par la révélation dans le magazine people Closer de la liaison du président avec l’actrice Julie Gayet, 41 ans.
Dénonçant "une surenchère médiatique complètement folle", Me Giffard a estimé que "certains franchissent les limites posées par le droit, sans aucun scrupule pour Valérie Trierweiler ou sa famille", précisant, selon Le Figaro, qu’elle étudiait la possibilité d’engager des poursuites.
Pour Me Giffard, "imaginer que (sa cliente) puisse vouloir instrumentaliser sa détresse est totalement contraire à sa personnalité et à sa façon de concevoir les rapports humains, basée sur la franchise".
Selon le Figaro, Valérie Trierweiler, mère de trois enfants qui sont encore à sa charge, est aussi préoccupée par sa situation matérielle après avoir renoncé à animer des émissions sur une chaîne de télévision, ne disposant que de son salaire de l’hebdomadaire Paris Match, où elle a conservé une chronique culturelle.
"Pour justifier ce choix de demeurer journaliste, elle a toujours expliqué qu’elle voulait conserver au maximum son indépendance financière", a rappelé à ce propos son avocate.
"Contrairement à ce que certains prétendent, ma cliente ne souhaite pas du tout alimenter la polémique et garde le sens de ses responsabilités", a-t-elle poursuivi, indiquant qu’elle était également "très préoccupée par son engagement auprès d’associations humanitaires".
"Valérie reste une femme de gauche. Je ne pense pas qu’elle souhaite que les difficultés actuelles viennent ternir le quinquennat de François Hollande", a encore déclaré Me Giffard.