Téhéran et le groupe des pays du 5+1 (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Allemagne) ont conclu en novembre 2013 à Genève un accord intérimaire qui gèle certaines activités nucléaires sensibles de l’Iran en échange d’une levée partielle des sanctions occidentales.
Entré en application le 20 janvier, l’accord, prévu pour durer six mois, est la première étape avant un accord global assurant que la nature du programme nucléaire iranien est exclusivement pacifique.
Si l’Iran ne respecte pas sa part de l’accord, "les options militaires des Etats-Unis sont prêtes et préparées à faire ce qu’elles ont à faire", a déclaré M. Kerry à la chaîne Al-Arabiya à capitaux saoudiens, selon une traduction en anglais de son entretien jeudi.
"Ce ne serait pas un choix sage pour l’Iran. Nous sommes convaincus d’être sur la bonne voie car le monde préfèrerait clairement nous voir régler pacifiquement (cette question) plutôt qu’avoir une confrontation militaire", a-t-il expliqué.