Ces hommes, présentés comme l’émir Nefla Nouredine et son adjoint Bouhnika Abdelouahab, ont été tués lors d’une embuscade d’une unité d’élite dans ce département qui était dans les années 90 l’un des sanctuaires des groupes armés islamistes.
Selon le communiqué du ministère de la Défense, ces "dangereux terroristes" avaient "rejoint les groupes terroristes en 1994".
Dans ce même département de Jijel, un autre islamiste armé, Boutaoui Bouzid alias El-Hilali, qui avait pris le maquis en 1995, s’est rendu mardi aux forces de sécurité, selon un autre communiqué ministériel.
D’après le ministère de la Défense, trois femmes se trouvaient avec lui: sa cousine, âgée de 45 ans, et deux filles de cette dernière, nées en 1996 et 1998 dans le maquis d’un père "terroriste" tué par l’armée à une date non précisée.
Des milliers d’islamistes armés se sont rendus depuis 2005 dans le cadre d’une politique de réconciliation nationale censée permettre de tourner la page de la guerre civile qui a fait 200.000 morts dans les années 90.
Mais des groupes restent encore actifs en Algérie et s’en prennent souvent aux forces de sécurité.
En juillet, une dizaine de soldats avaient été tués dans une embuscade à 150 km au sud-ouest d’Alger, revendiquée par Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi).
Selon le ministère de la Défense, plus de 60 islamistes ont été tués depuis le début de l’année et une centaine en 2014.