"L’Union européenne a fait une pression inouïe sur les Grecs", a déploré Mme Le Pen sur Sud Radio, se demandant si l’UE ne va pas "imposer" à la Grèce un "gouvernement de technocrates". "La vraie question est de savoir si on veut continuer à vivre dans des démocraties ou si on accepte de vivre dans ce qui apparaît de plus en plus comme une secte", a dit la dirigeante d’extrême droite. "L’Union européenne est devenue une véritable secte où on passe du lavage de cerveau, aux menaces, au chantage permanent", a-t-elle martelé.
"Est-ce que les peuples européens peuvent supporter une telle situation ?", s’est-elle interrogée. Elle s’est redit favorable à ce que "l’ensemble des pays de la zone euro reviennent à leur monnaie nationale, avec l’euro comme monnaie commune". "L’orientation économique d’un pays relève aussi de sa souveraineté", a-t-elle relevé, regrettant qu’en Europe "on soit assez proche d’une union soviétique européenne".