Selon le site internet du quotidien, citant des sources convergentes sans les identifier, le ministère des Finances aurait accepté que l’assureur-crédit Coface garantisse ces contrats à hauteur d’environ 50%.
Le Caire avait auparavant réclamé que la France garantisse entre 80 et 90% du montant des contrats hors acompte, mais le Trésor français n’a pas accédé à cette demande, précise le site internet du quotidien.
"Arrivée en début de semaine à Paris, la délégation égyptienne a maintenu son souhait d’une grosse vingtaine de Rafale et d’une frégate. Mais elle a accepté de mettre un peu plus de sa poche, au point que la garantie de la Coface porterait désormais sur environ 50% des contrats, ce que l’Etat aurait ou serait sur le point d’accepter", explique-t-il.
Interrogé par l’AFP, le fabricant du Rafale, Dassault Aviation, n’a pas souhaité faire de commentaire.
Le plan de financement pourrait être bouclé cette semaine, selon Les Echos. Après quoi un pool bancaire pourra être constitué, où devraient figurer les banques françaises BNP Paribas, Société Générale ou Crédit Agricole.
Mais l’étape décisive de la réalisation des contrats sera le versement de l’acompte par l’Egypte, évalué à un demi-milliard d’euros.
Ce pays deviendrait alors le premier client du Rafale français à l’étranger. Même si des négociations sont en cours avec l’Inde et le Qatar, cet avion de combat n’a jamais été vendu à l’exportation.