Bonbonnes de gaz à Paris: Inès Madani connue des enquêteurs belges
Le nom d’Inès Madani, 19 ans, interpellée jeudi soir dans des conditions mouvementées dans le cadre de l’enquête sur les bonbonnes de gaz découvertes à proximité de Notre-Dame de Paris, « apparaît dans un dossier du Parquet fédéral » belge, spécialisé dans les affaires de terrorisme, a affirmé vendredi la télévision belge RTBF.
"Pas question ici chez nous (en Belgique) de projet d’attentat, mais Inès Madani semblait remplir un rôle de recruteuse et de facilitatrice pour ces départs. Elle aurait pu faire profiter les Belges de ses compétences", a assuré la RTBF, en estimant que "les connexions entre les deux pays ne sont, une nouvelle fois, pas étonnantes".
Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris (130 morts) et du 22 mars à Bruxelles (32 morts), revendiqués par l’organisation Etat islamique (EI), ont été planifiés et perpétrés par des commandos jihadistes ayant fait de nombreux aller-retours entre la Belgique et la France.
Sollicité par l’AFP, le parquet fédéral a indiqué "ne faire aucun commentaire (sur cette affaire) dans l’intérêt de l’enquête en cours en France".
La police française a déjoué un nouvel attentat jihadiste après la découverte d’une voiture chargée de bonbonnes de gaz au coeur de Paris, notamment grâce à l’arrestation d’un commando de femmes.
La principale suspecte, Inès Madani, a été interpellée jeudi soir avec deux complices présumées à Boussy-Saint-Antoine, à 25 kilomètres au sud-est de Paris.
Elle est la fille du propriétaire de la voiture trouvée ce week-end au coeur du Paris touristique, près de la cathédrale Notre-Dame, le coffre bourré de bouteilles de gaz.
Blessée par balle lors de l’intervention au cours de laquelle l’une des femmes a poignardé l’un des policiers venus les interpeller, la jeune femme avait prêté allégeance à l’EI, a indiqué une source proche de l’enquête.
Source AFP