Vingt novembre 2001, Jean-Jacques Goldman sortait son septième et dernier album studio en date. Avec Chansons pour les pieds, le taulier des charts français visitait de nouvelles contrées musicales (le canon, la gigue, le zouk…) puis décidait de tirer sa révérence, préférant écrire pour d’autres et gérer le show annuel des Enfoirés.
En l’espace de quinze ans, Jean-Jacques Goldman a de moins en moins signé de chansons et fini par quitter la troupe des Restos du coeur. « 2016 est une échéance que je vois venir depuis quelques années, avouait-il dans un communiqué diffusé l’année dernière. Ce sont les 30 ans de la chanson [des restos ndlr], mais également l’année de mes 65 ans. On prépare la relève depuis quelques éditions aux Enfoirés. Une équipe rajeunie prend de plus en plus les choses en main et de jeunes artistes s’impliquent. 2016, à 65 ans et après 30 ans d’Enfoirés, je crois qu’il est temps de passer la main. Je n’ai plus la créativité, les idées, la modernité que nécessite une telle émission. Je vais arrêter. J’ai l’intention de voyager. »
Une retraite plus que méritée qui devrait bien se passer pour Jean-Jacques Goldman. Dans le dernier numéro de VSD, à l’occasion d’un article parlant de sa succession à la tête des Enfoirés, la somme annuelle que touche l’interprète de Je marche seul en droits d’auteur a été publiée. Pour ses « centaines de chansons », les droits de diffusion lui assurent « une rente d’environ deux millions d’euros par an. » De quoi voir l’avenir plus sereinement…
Avec Voici