Annoncée par le roi dans son discours prononcé, vendredi, devant les deux chambres du Parlement à l’ouverture de la première session de la deuxième année, cette décision traduit l’intérêt accru du Royaume à la coopération sud-sud et aux préoccupations des peuples africains.
"A cette fin, Nous avons décidé la création d’un ministère délégué auprès de celui des Affaires étrangères, chargé des affaires africaines, et plus particulièrement de l’investissement, ainsi que la mise en place de deux cellules de suivi, l’une au Ministère de l’Intérieur et l’autre au Ministère des Finances", a indiqué le Souverain dans son discours.
Cette décision, qui intervient dans une conjoncture marquée par une dynamique renouvelée dans l’histoire des relations du Maroc avec le reste du continent africain, renforcée par le retour du Maroc au sein de l’Union africaine et les multiples les visites historiques royales dans les différents pays africains, reflète les efforts déployés par le Maroc en vue de promouvoir la situation socio-économique du continent et surmonter les grandes problématiques auxquels il fait face.
La mise en place de ce ministère traduit également les exigences actuelles et l’impératif d’une mobilisation globale à tous les niveaux, pour faire face aux tentatives visant à porter atteinte aux intérêts du Maroc et à son intégrité territoriale.
La création d’un tel ministère n’est pas une première. Ce département avait déjà existé dans les années soixante et avait à sa tête feu Abdelkrim El Khatib. C’est son retour qui prend une signification toute particulière