"Le racisme, c’est le mal", a lancé le président américain lors d’une brève allocution depuis la Maison Blanche.
"Ceux qui ont recours à la violence en son nom sont des criminels et des voyous, y compris le KKK, les néo-nazis et les suprémacistes blancs (…) qui sont à l’opposé de tout ce qui nous est cher en tant qu’Américains", a-t-il encore dit.
Ces propos tranchaient singulièrement avec ses premières déclarations, il y a deux jours, lorsqu’il avait refusé de condamner les groupuscules dont est issu le militant néofasciste qui a projeté sa voiture contre des manifestants antiracistes en Virginie. Cette ambiguïté avait provoqué une vague d’indignation, y compris au sein de son propre camp républicain.
"Ceux qui ont agi de manière criminelle lors des violences racistes de ce week-end devront répondre de leurs actes devant la loi, justice sera rendue", a assuré M. Trump, après avoir rencontré son ministre de la Justice Jeff Sessions et son nouveau chef du FBI.
"Quelle que soit la couleur de notre peau, nous vivons tous avec les mêmes lois, nous saluons le même drapeau", a-t-il martelé.
Venant d’un dirigeant que l’on sait prompt à réagir sur Twitter et qui se targue d’appeler un chat un chat, sa réticence initiale à désapprouver nommément ces militants xénophobes avait suscité un véritable malaise à travers les Etast-Unis.
Une femme de 32 ans a été tuée à Charlottesville quand un sympathisant néo-nazi, James Fields, a intentionnellement percuté avec son véhicule des contre-manifestants. Un juge a maintenu lundi sa détention pour une durée indéterminée. Le drame a également fait 19 blessés.
AFP