Crise du Golfe: l’Europe et Washington appelés à garantir un éventuel accord
Le ministre d’Etat émirati aux Affaires étrangères, Anwar Gargash, a réclamé samedi des « garanties » européennes et américaines à un éventuel accord pour sortir de la crise opposant son pays et ses alliés au Qatar.
L’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn, tout comme l’Egypte, rompu le 5 juin avec le Qatar qu’ils accusent de soutenir "le terrorisme" et de se rapprocher de l’Iran, rival régional de Ryad.
"Si le Qatar suit la voie de la sagesse et réalise que son aventure l’isole de son voisinage", il faudrait, "pour préserver notre sécurité et stabilité, une sorte de mécanisme de contrôle" sur l’application d’un éventuel accord, a dit le ministre, en appelant dans ce cadre à "des garanties européennes et américaines".
"Nous avons enregistré un très grand intérêt de la part de l’Europe et des Etats-Unis car ils ont été (eux aussi) affligés par les attentats terroristes", a-t-il poursuivi.
Le gouvernement qatari a annoncé samedi qu’il préparait sa réponse à une liste de 13 demandes de ses adversaires, dont une réduction de ses relations avec l’Iran et la fermeture de la chaîne Al-Jazeera, estimant d’emblée que ces demandes n’étaient pas "raisonnables".
Avec AFP