Présidentielle2017: François Bayrou offre ses services à Emmanuel Macron
François Bayrou : « J’ai décidé de faire à Emmanuel Macron une offre d’alliance ». « Je crois que cette alliance peut être une entente d’homme à homme, de courant à courant. La confrontation de ces visions et de ces idées, l’influence de l’une sur l’autre (…) apportera à la campagne électorale. Une majorité, cela se construit à partir d’histoires différentes, de familles politiques différentes, à condition qu’elles soient respectées (…) avec toutes leurs identités, leurs armes et leurs bagages », a-t-il dit.
"Il faut changer les choses et le faire d’urgence. Unissons nos forces. C’est sans doute un geste d’abnégation et un geste d’espoir pour notre pays. Cette offre comporte des exigences qui sont d’intérêt général", a(t-il déclaré mecredi face à la presse.
Le président du MoDem a également demandé une "véritable alternance, un vrai changement des pratiques et non pas un recyclage des pratiques anciennes".
"Je demande expressément que le programme présenté par Macron comporte une loi de moralisation de la vie publique, notamment sur la lutte contre les conflits d’intérêt. Je refuse,comme j’ai refusé toute ma vie, que de grands intérêts prennent la vie publique en otage. Je ne céderai rien sur la séparation de la politique et de l’argent";, a-t-il poursuivi.
François Bayrou a énoncé ses exigences en vue d’une alliance avec Emmanuel Macron. Il demande véritable alternance, un vrai changement des pratiques et non pas un recyclage des pratiques anciennes".
"Je demande expressément que le programme présenté par Macron comporte une loi de moralisation de la vie publique, notamment sur la lutte contre les conflits d’intérêt. Je refuse,comme j’ai refusé toute ma vie, que de grands intérêts prennent la vie publique en otage. Je ne céderai rien sur la séparation de la politique et de l’argent", a-t-il souligné.
"Il faut un changement pour notre démocratie pour que le pluralisme soit enfin respecté au sein de notre vie publique et au sein du Parlement", a expliqué encore M. Bayrou qui dit ne pas accepter que "les deux tiers des Français n’aient aucune représentation".
M. Bayrou, qui était crédité d’environ 5% d’intentions de vote dans les sondages, renonce ainsi à une quatrième candidature d’affilée, après celles de 2002 (6,8% des voix), 2007 (18,6%) et 2012 (9,1%).