Badou Zaki veut remettre le Difaa Hassani Jadidi sur la voie des victoires
Le nouvel entraineur du Difaa Hassani Jadidi (DHJ), Badou Zaki, s’est engagé, lundi soir, à remettre le club phare des Doukkala sur la voie des victoires, après un début de saison très en deçà des ambitions du public et des dirigeants.
"Je connais très bien presque tous les joueurs, dont j’ai d’ailleurs confiance", a-t-il dit, rappelant que "le club avait fait bonne impression suite à sa qualification aux phases finales de la Ligue des Champions de la CAF".
Visiblement surpris par les difficultés du Difaa, il a fait remarquer que "rien n’a, pourtant, changé depuis, en dépit des départs de quelques bons éléments comme Fabrice N’ga et Ayoub Nanah, mais leurs remplaçants ne manquent pas eux aussi de talent".
Pour dépasser la mauvaise passe que traverse le club, Badou Zaki a mis l’accent sur "le travail mental avec le groupe", notant que "quelques petits détails tactiques et technique sont à revoir aussi pour renouer avec les bons résultats".
Gage de confiance, le portier légendaire de l’équipe nationale a promis d’empocher les trois points dès le prochain match à domicile contre la Renaissance Sportive de Berkane, prévu dimanche.
Le Difaa d’El Jadida, qui végète en milieu de tableau, vient d’essuyer, coup sur coup, deux lourdes défaites devant ses supporters respectivement face au Raja de Casablanca (2-4), dans un match en retard de la 4ème journée, et l’AS FAR (1-3) pour le compte de la 16ème journée, avant de s’incliner à nouveau chez l’Olympique de Khouribga (2-1) au titre de la 17ème journée. Pour le président du DHJ, Abdellatif Mouktadir, il s’agit d’abord de repositionner le DHJ sur les bons rails, puis "on se fixera d’autres challenges, si les résultats suivent". Le Difaa d’El Jadida sera ainsi le 12ème club entraîné par Badou Zaki, même s’il n’a pas connu la même gloire que lorsqu’il était joueur. Zaki, 59 ans, n’a remporté que deux titres: une Coupe du Trône avec le WAC (1998) et une Coupe d’Algérie en compagnie du CR Belouizdad (2017). Sa meilleure performance sur le banc reste une place de finaliste avec les lions de l’Atlas lors de la CAN-2004 en Tunisie.
Quittant le club sur un accord à l’amiable, Hubert Velud a tenu à faire ses adieux à ses joueurs pour les remercier, au même titre que les staff administratif et médical, pour "leur sincère collaboration", reconnaissant que sur le plan humain, "le DHJ est l’un des meilleurs groupes qu’il avait à entraîner dans sa carrière".
E s’adressant aux joueurs dans les vestiaires, Velud a assuré que l’actuelle crise "n’est qu’une simple traversée de désert passagère, que le DHJ saura surmonter grâce aux énormes potentialités de ses joueurs".