FIMA à Dakhla : un grand défilé final
Le Festival international de la mode en Afrique s’est achevé, samedi soir à Dakhla (Sud du Maroc), sur un grand défilé final ayant rassemblé les créateurs du continent ayant apposé leurs griffes sur la scène mondiale.
Les organisateurs ont battu le rappel de tous les stylistes africains de renommée internationale, en vue de donner un défilé final en phase avec la volonté de nourrir l’image d’une Afrique de la mode décomplexée et conquérante.
Ce qui fut fait. Des créateurs de tout le continent, mais aussi de France et des Etats-Unis, ont rivalisé d’imagination, de créativité, voire d’extravagance, pour faire honneur au fondateur du FIMA, le Nigérien Alphadi, qui a réussi, à force de persévérance et de sacrifice, à placer ce rendez-vous sur la carte de la mode dans le monde.
A juste titre, c’est le même Alphadi qui se chargera d’ouvrir le bal en présentant sa nouvelle collection de vêtements. Le "Magicien du désert" n’a pas dérogé à sa marque de fabrique: un parfait équilibre entre savoir-faire africain et design occidental.
Menés par le chevronné burkinabé Pathé’O, l’habilleur des chefs d’Etat et des célébrités, pas moins de 20 stylistes ont pris part à ce défilé, dont le fil conducteur est le souci d’internationalisation de la mode africaine. Un constat qui confirme la tendance relevée lors de la soirée "créateurs panafricains", tenue vendredi soir.
Entre chic et provocation, les passages des mannequins ont révélé les grands progrès accomplis par la création africaine qui, à l’image du continent, est en droit d’aspirer à des lendemains meilleurs.
L’édition spéciale de Dakhla a été une grande réussite et un motif de satisfaction tant pour les participants que les promoteurs de l’événement, qui ont bénéficié du soutien total et de l’appui des autorités marocaines durant toutes les phases de l’organisation et à tous les niveaux.
Tenu sous le Haut patronage du Roi Mohammed VI, le Festival international de la mode en Afrique a tenu le pari de faire venir le gotha de la création, de la musique et de l’art dans le continent, mais aussi des personnalités de dimension mondiale, comme l’acteur américain Gary Dourdan, qui semblai bien apprécier son séjour à Dakhla.
Dans un souci de préparation de l’avenir, le FIMA a ouvert grandement les portes devant les jeunes talents du continent des différents horizons, en leur dédiant des concours de création artistique et d’innovation technologique.
Le FIMA a donné l’opportunité de rencontrer une jeunesse africaine débordante d’énergie et d’envie. Certes, le chemin ne sera pas jonché que de roses, mais la détermination de s’affranchir est bien là.