Ces conventions portent sur le financement de programmes relatifs au climat (100 M€), à la protection sociale (150 M€) et à la plateforme de mobilité et de logistique de la région Casablanca-Settat (ONCF) de 200 M€.
En effet, le programme d’appui aux politiques climatiques (phase II) vise à soutenir les mesures liées à la résilience du Maroc face au changement climatique et à la transition vers une économie à faible émission de carbone.
Pour ce qui est du programme de la protection sociale (phase II), l’enveloppe financière sera destinée à appuyer le Royaume dans la consolidation du chantier de la protection sociale, notamment les volets « aides sociales directes » et « la promotion de l’emploi à travers les programmes actifs et l’ouverture aux NEET ».
Concernant le programme de la plateforme de mobilité et de logistique de la région Casablanca-Settat (ONCF), la contribution de la KfW a pour objectif de renforcer le transport ferroviaire dans la région Casablanca-Settat, à travers la modernisation des gares et le développement des infrastructures et services ferroviaires.
S’exprimant à cette occasion, M. Lekjaa a souligné la solidité du partenariat bilatéral entre le Maroc et l’Allemagne, fondé sur une volonté commune de développement et de renforcement des relations.
Il a affirmé qu’avec ces nouveaux accords, le cumul des contrats financiers entre les deux pays atteint environ 7 milliards d’euros, auxquels s’ajoutent des aides techniques de l’ordre de 500 M€.
Le ministre a mis en avant l’importance de ces financements pour accompagner les ambitions du Maroc en matière de transition énergétique et de lutte contre les changements climatiques, rappelant qu’en 2025, le Royaume a officiellement soumis sa contribution déterminée au niveau national, affirmant ainsi son engagement résolu dans cette voie.
Ce projet, a-t-il fait savoir, permettra également une transformation globale de l’aménagement du territoire, facilitant l’accès et l’installation dans cette grande région stratégique pour le développement économique du pays.
De son côté, Mme Beckmann a exprimé la fierté de la KfW de poursuivre son accompagnement du Maroc dans ses projets de développement durable et inclusif.
Elle a souligné que dans le cadre de la coopération entre les deux pays, l’engagement a été pris de doubler les volumes de financement au Maroc, précisant que pour cette année, plus de 600 M€ ont été mis sur la table.
La directrice générale de la KfW pour l’Afrique du Nord a salué la qualité de la collaboration entre les équipes des deux parties, insistant sur l’importance du travail conjoint dans les domaines de la mobilité durable et du développement régional.
Pour sa part, l’Ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne à Rabat, Robert Dölger, a indiqué que les signatures d’aujourd’hui constituent l’aboutissement d’engagements intergouvernementaux particulièrement constructifs, reflétant une vision partagée en faveur d’un développement durable, inclusif et résilient.
Il a affirmé que du point de vue de l’Allemagne, l’objectif est d’intensifier davantage la coopération et d’investir plus dans le secteur privé, notamment dans le domaine des énergies renouvelables.
À l’issue de cette cérémonie, les responsables présents ont réaffirmé leur volonté commune de continuer à renforcer les liens de partenariat et de coopération entre le Royaume du Maroc et la République Fédérale d’Allemagne, dans le cadre des grands projets de développement menés sous la conduite éclairée du Roi Mohammed VI.
Le partenariat maroco-allemand, qui s’étend sur plusieurs décennies, continue ainsi de se consolider à travers des projets structurants qui s’inscrivent dans les objectifs stratégiques du Maroc en matière d’émergence économique et de développement durable.
La cérémonie s’est déroulée en présence notamment du ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, de la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali et du ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, ainsi que des responsables d’institutions nationales concernées.

