À ce chiffre s’ajoutent environ 370.000 électeurs boliviens résidant à l’étranger habilités à voter uniquement pour le binôme présidentiel.
Le suffrage est obligatoire, chaque citoyen devant présenter le certificat de vote pour réaliser toute démarche administrative dans les 90 jours suivant le scrutin.
La Constitution en vigueur depuis 2009 prévoit un éventuel ballotage si aucun candidat n’obtient la majorité absolue ou au moins 40 % des suffrages avec dix points d’avance sur le deuxième candidat.
Les votes blancs et nuls ne sont pas considérés comme valides mais uniquement comptabilisés à des fins statistiques.
Si aucun candidat ne remporte le scrutin de ce dimanche, un second tour aura lieu le 19 octobre. Le nouveau président prendra ses fonctions le 8 novembre.
Selon les derniers sondages, les favoris de cette élection sont deux candidats issus de l’opposition : l’homme d’affaires Samuel Doria Medina et l’ex-président Jorge « Tuto » Quiroga, susceptibles de s’affronter dans un second tour inédit.
Afin de garantir la transparence du scrutin, 14 missions internationales observeront les opérations de vote, notamment celles de l’Union européenne (135 membres) et de l’Organisation des États américains (89 membres), auxquelles s’ajoutent des délégations du Parlement andin et du Mercosur.
Sur le plan national, le Défenseur du peuple déploiera 900 observateurs dans 500 circonscriptions de 70 municipalités.
Comme le prévoit la tradition électorale bolivienne, le silence électoral est imposé, assorti d’une interdiction de grands rassemblements. La circulation des véhicules sera également restreinte, sauf autorisation spéciale.
Pour la première fois, le pays utilisera le Système de transmission des résultats préliminaires, testé par simulations, qui publiera les premières données après la fin des opérations de vote.
Les bureaux de vote ouvriront à 8 h et fermeront à 16 h, heure locale. Le tribunal électoral prévoit de publier 80 % des résultats préliminaires dimanche soir. Les résultats officiels seront annoncés dans les sept jours suivant le scrutin.
