Environ 326.000 bébés ont vu le jour dans l’Hexagone sur les six premiers mois de l’année, soit un recul de 2,4%, d’après les dernières données provisoires de l’Insee.
Le repli semestriel est même de 3%, si l’on tient compte du fait que 2024 est une année bissextile, relève l’Institut français de la statistique, précisant que sur le seul mois de juin, le nombre de naissances a baissé de 7,9% sur un an.
Dans le détail, le nombre de naissances recule dans toutes les régions par rapport à juin 2023: en France métropolitaine, cette baisse s’étend de -2,6% en Auvergne-Rhône-Alpes, à -14% en Normandie. Dans les départements d’Outre-mer, il va de -11,9% en Guadeloupe à -20,1% en Guyane.
Depuis plus de deux ans, chaque mois, le nombre de naissances est inférieur à celui du même mois un an auparavant, d’après l’Insee.
En 2023, la France avait enregistré moins de 700.000 naissances, la natalité atteignant son plus bas niveau depuis la Seconde Guerre mondiale. Dans le détail, 678.000 nouveau-nés avaient été recensés dans l’Hexagone, soit -6,6% par rapport à l’année précédente.