En réponse à une question orale à la Chambre des Conseillers, M. Benmoussa a insisté sur l’indépendance dans la prise de décision qui prévaut au sein de ces conseils qui “vont œuvrer à garantir les droits des professeurs concernés et à leur rendre justice”.
Les conseils de discipline « sont dotés d’indépendance et travailleront, avec flexibilité et sans pression aucune, pour examiner les dossiers qui leurs sont soumis et adopter les décisions appropriées à leur sujet”, a affirmé le ministre, précisant que son département a chargé des commissions régionales au sein des Académies Régionales d’Éducation et de Formation (AREF) d’étudier les dossiers d’enseignants suspendus et a pris un ensemble de décisions, tandis que d’autres dossiers ont été soumis aux conseils de discipline.
M. Benmoussa a également relevé que la suspension de certains enseignants “n’était pas due à l’observation de la grève, mais à des pratiques et conduites illégales portant atteinte aux établissements et à la liberté des autres”, assurant que le ministère de l’Éducation nationale, du préscolaire et des sports est attaché à la défense des droits des enseignants autant qu’à celui des droits des élèves à la scolarisation.
Il a indiqué, à cet égard, que le ministère a pris des initiatives dans le but de rattraper le temps scolaire perdu et de donner la priorité au meilleur intérêt des apprenants, notant que les enseignants grévistes ont été invités à reprendre leur travail et à retourner aux classes, et que le ministère a suspendu la procédure de retenue sur les salaires pour les fonctionnaires ayant repris leur travail au cours du mois de janvier, tout en réitérant « la volonté du ministère de répondre aux revendications » du personnel du secteur de l’éducation.