Les estimations de la banque reposent en grande partie sur la récente décision de la Russie de réduire sa production de brut de 471.000 barils par jour, ramenant sa production totale à 9 millions de b/j d’ici juin.
Les analystes de JPMorgan estiment que cette décision pourrait pousser le prix du brut de référence européen à 90 dollars le baril en avril, à 95 dollars le baril d’ici mai et à près de 100 dollars le baril d’ici septembre. Ils estiment également que les chances que l’OPEP+ prolonge ses réductions de production jusqu’à la fin de l’année sont à 50-50.
La banque a toutefois noté que les États-Unis disposent d’une « marge de manœuvre » pour libérer jusqu’à 60 millions de barils de pétrole de leurs réserves stratégiques de pétrole, avec jusqu’à 500.000 b/j disponibles sur une période de quatre mois.
JPMorgan a également déclaré qu’étant donné les coûts d’emprunt élevés et la force du dollar, des prix du pétrole supérieurs à 90 dollars le baril pourraient provoquer de graves perturbations et entraîner un affaiblissement de la demande.
Les analystes ont relevé qu’un prix de 100 dollars le baril de Brent pourrait dépendre du maintien par l’OPEP+ de ses réductions de production jusqu’en décembre.