Ce fonds vise la production d’articles scientifiques pour favoriser une compréhension partagée des concepts liés à l’extrémisme violent, ainsi que la contribution au renforcement de la résilience de l’Etat et de la société tunisienne à l’extrémisme violent en rendant plus efficaces les efforts en matière de prévention, indique un communiqué publié sur la page officielle du PNUD en Tunisie.
Lancé en partenariat avec des instances spécialisées locales, l’appel à propositions est destiné aux chercheurs tunisiens rattachés à une institution publique de recherche, d’enseignement supérieur ou indépendants.
La Tunisie est confrontée à une menace d’extrémisme violent qui pose des défis pour la sécurité publique, le processus général de relance économique et la stabilité politique. Une étude menée en 2017 par le système des Nations Unies en Tunisie a identifié une série de facteurs qui alimentent la radicalisation menant à la violence et augmentent l’attractivité des groupes violents organisés.
La menace terroriste a considérablement baissé en Tunisie depuis les attentats sanglants de 2015 et la grande offensive contre la ville de Ben Guerdane, en mars 2016, à la faveur du démantèlement de dizaines de cellules dormantes et des opérations préventives dans les milieux extrémistes. L’activité des groupes armés est actuellement confinée dans les zones montagneuses proches de la frontière algérienne, où des incidents sont signalés par moment.