Intervenant lors d’un webinaire initié par la BritCham sous le thème « Morocco and the United Kingdom : an evolving agreement » (Maroc et Royaume-Uni : un accord en évolution), M. Orr a indiqué que l’agriculture, le textile et le secteur pharmaceutique sont des sphères économiques à développer bilatéralement.
Il a également fait état de l’existence d’une synergie entre le secteur aérospatial britannique et marocain qui a connu un progrès remarquable depuis l’année 2020.
Parallèlement, M. Orr a souligné que le plus grand défi est d’amener les entreprises du Maroc et du Royaume-Uni à connaître en profondeur tous les secteurs clés des deux pays, mettant en avant les énormes opportunités d’échanges commerciaux maroco-britanniques, aussi bien dans l’électronique et les appareils électroménagers, que dans l’entrepreneuriat en général qui se développe de manière remarquable dans une multitude de secteurs au Maroc.
Il a, en outre, fait remarquer que les deux pays disposent d’un grand potentiel en commun, notamment dans l’éducation et la santé, notant que la logistique demeure l’un des secteurs leaders, car sans systèmes logistiques, il est très difficile de traiter les opérations commerciales de manière fluide.
Dans ce sens, le président de la BritCham a estimé que le renforcement des liaisons maritimes entre le Maroc et le Royaume-Uni devrait fluidifier les échanges bilatéraux, en évitant les difficultés frontalières en termes de paperasse et de tout ce qui accompagne le transit de marchandises pour permettre aux opérateurs du commerce de bénéficier plus facilement de l’accord commercial qui réunit les deux pays.
De son côté, l’ambassadeur du Royaume-Uni au Maroc, Simon Martin, a rappelé que les relations commerciales entre les deux pays sont historiques et ont été marquées par un intérêt mutuel.
Le Royaume-Uni, a-t-il poursuivi, est extrêmement satisfait de la façon dont se déroulent les relations commerciales.
M. Martin a aussi souligné que de nombreux succès seront réalisés à mesure que les relations commerciales continuent de se développer, ajoutant que l’accord commercial bénéficiera davantage aux deux pays et que le Royaume-Uni contribuera à l’importance accordé par le Maroc au secteur de la Santé et de l’Éducation avec de nouvelles universités et écoles de santé.
Le Consul général et directeur Maroc du Département du commerce international, Tom Hill, a, pour sa part, précisé que les énergies renouvelables (EnR) et les services sont des secteurs dans lesquels le Maroc excelle et sont d’une grande importance aujourd’hui dans les coopérations économiques.
Le Maroc, a-t-il soutenu, réalise des progrès dans plusieurs secteurs, comme l’aérospatiale, la sécurité et l’énergie, rappelant que le projet de gazoduc Nigeria-Maroc se veut une véritable valeur ajoutée pour les échanges.
Parallèlement, M. Hill a fait part de la volonté du Royaume-Uni de soutenir le Maroc dans ces projets relatifs aux préparatifs de l’organisation de la Coupe du monde 2030.
De son côté, Sofia Akhtar, responsable de la politique commerciale et de l’accès aux marchés au DBT Morocco (Department for Business and Trade Morocco – département des Affaires et du commerce Maroc), a indiqué que depuis l’entrée en vigueur de l’accord commercial en 2021, une réelle augmentation des exportations entre le Royaume-Uni et le Maroc a été constatée.
Elle a fait savoir que l’agriculture constitue une véritable opportunité pour le Royaume-Uni et le Maroc pour stimuler les échanges commerciaux, insistant sur l’importance de revoir les tarifs des produits agricoles pour avoir plus de produits marocains dans les supermarchés britanniques et une plus grande variété de produits britanniques dans les marchés marocains.