Après près de cinq heures d’échanges, de débats et quelques d’amendements des Républicains (LR), la plupart des élus de la Nupes (coalition de gauche), du camp présidentiel et même du Rassemblement national (extrême droite), ont voté pour cette proposition de loi constitutionnelle.
Ainsi, députés ont adopté par 337 voix contre 32 un texte de compromis, dans l’espoir d’obtenir l’aval du Sénat, dominé par les oppositions de droite.
En effet, en France, toute proposition de loi constitutionnelle doit obligatoirement être votée dans les mêmes termes par les deux assemblées avant d’être soumise à un référendum.
Mais, selon les médias, le texte a peu de chances d’obtenir l’approbation des sénateurs, ces derniers ayant déjà rejeté le 19 octobre (139 voix pour, 172 contre) un texte similaire porté par une sénatrice écologiste.
En France, l’interruption volontaire de grossesse a été dépénalisée en 1975, mais selon des associations, bien que légal depuis un demi-siècle dans le pays, l’avortement y reste largement tabou.