Le PNUD souligne l’engagement du Maroc dans la promotion de la tolérance et du dialogue entre les cultures
S’exprimant lors de l’ouverture des travaux du symposium international de haut niveau, qui célèbre le 5ème anniversaire du Plan d’action pour les chefs et acteurs religieux visant à prévenir l’incitation à la violence pouvant conduire à des atrocités criminelles « Plan d’action de Fès », M. Christow a souligné que « cette occasion réaffirme la détermination du Royaume du Maroc et son engagement aux côtés des Nations Unies pour contribuer au changement vers l’inclusion et la cohésion sociale, le rejet de l’extrémisme et de la haine, la promotion de la tolérance, la paix et le dialogue ».
« Ces dernières années, on a assisté à une augmentation des discours de haine dans le monde et de différentes formes de violences, souvent avec de graves implications », a poursuivi M. Christow, notant que de plus, la situation épidémiologique relative à coronavirus (COVID-19) a donné lieu à une nouvelle vague de discours de haine et de discrimination à travers le monde.
Il a été démontré que le discours de haine peut causer une série de préjudices graves relatifs à la tolérance, l’inclusion, la cohésion sociale et aux valeurs communes, a-t-il dit, précisant qu’il porte atteinte à l’identité et aux objectifs principaux des Nations Unies tels qu’ils sont exprimés dans la Charte de l’Organisation.
Selon M. Christow, le monde a été témoin de nouvelles vagues de violences qui ont mis fin à la vie de nombreuses personnes innocentes, relevant qu' »aujourd’hui, pour des motivations religieuses, ethniques ou politiques, les idéologies extrémistes glorifient la suprématie d’un groupe particulier, et s’opposent à une société plus tolérante et inclusive ». Et de relever que la tenue de ce symposium constitue un engagement sur la voie de la mise en œuvre des résultats des Plans d’action de Rabat et de Fès, ainsi que l’ensemble des autres étapes internationales qui concrétisent les dialogues civilisationnels menés par les chefs et acteurs religieux visant à contribuer à la consolidation de la paix, de la sécurité, et à la promotion des droits de l’Homme. Organisé par la Délégation interministérielle aux droits de l’Homme, la Rabita Mohammadia des Oulémas au Maroc en partenariat avec le Bureau des Nations Unies pour la prévention du génocide et la responsabilité de protéger (OSAPG), ce symposium (20-21 juillet) ambitionne de mettre l’accent notamment sur les bonnes pratiques et les enseignements tirés de la mise en œuvre du « Plan d’action de Fès ».