En poste depuis mars 2017, le social-démocrate proche du chancelier Olaf Scholz a été choisi à une large majorité par un collège électoral spécialement constitué, réunissant les députés nationaux, un grand nombre d’élus locaux, d’anciens dirigeants allemands, ainsi que certaines personnalités de la société civile.
Dans sa première intervention après sa réélection M. Steinmeier a estimé que Moscou portait la responsabilité » d’un risque de « guerre » en Europe du fait des tensions autour de l’Ukraine.
« Nous sommes au beau milieu d’un risque de conflit militaire, de guerre en Europe orientale et c’est la Russie qui en porte la responsabilité », a-t-il indiqué, tentant ainsi de clarifier la position de son pays, critiqué ces dernières semaines par l’Ukraine pour une trop grande complaisance supposée à l’égard de Moscou.
Sur le même sujet, M. Scholz a prévenu que les sanctions occidentales à l’égard de la Russie prendraient effet « immédiatement » en cas d’invasion de l’Ukraine par Moscou.
« En cas d’une agression miliaire contre l’Ukraine, qui mettrait en danger sa souveraineté et son intégrité territoriale, cela conduirait à des sanctions dures, que nous avons préparées avec soin et que nous pouvons mettre en œuvre immédiatement avec nos alliés en Europe et au sein de l’Otan », a-t-il déclaré à la veille d’un déplacement à Kiev puis, mardi à Moscou.