« Nous tablons sur une fin de la phase aiguë de la pandémie cette année, à condition que 70% de la population mondiale soit vaccinée d’ici juin ou juillet », a déclaré M. Ghebreyesus lors d’une conférence de presse organisée dans le cadre de sa visite en Afrique du Sud.
Notant que cet objectif est atteignable, il a signalé que l’Afrique doit « multiplier par six le taux de vaccination » contre le virus pour espérer atteindre 70% de couverture vaccinale à la fin du premier semestre 2022.
Par ailleurs, M. Ghebreyesus a rappelé que deux années après le début de la pandémie, plus de 10 milliards de doses ont été administrées à travers le monde.
« Le développement et l’approbation de plusieurs vaccins dans un temps record est un triomphe scientifique extraordinaire », s’est-il félicité, soulignant que le vaccin a indubitablement sauvé un très grand nombre de vies humaines et a permis à plusieurs pays d’assouplir les restrictions.
« Ce succès a été, en revanche, accompagné de vastes inégalités en termes d’accès au vaccin par les différents pays. Alors que plus de la moitié de la population mondiale est à présent complétement vaccinée, 84% de la population africaine n’a encore reçu aucune dose », a-t-il regretté.
Ces inégalités sont dues au fait que la production du vaccin est concentrée dans les pays développés, ce qui met en exergue l’importance de renforcer les capacités locales de production de vaccins pour le continent africain, a-t-il dit.