A compter du 28 février prochain, le port du masque ne sera plus obligatoire dans les lieux soumis à la présentation du pass vaccinal, à l’exception des transports, a annoncé l’exécutif français. Le protocole sanitaire dans les écoles sera lui aussi allégé.
« Le port du masque en intérieur sera maintenu dans les transports et les lieux clos non soumis au pass vaccinal. Dans les autres lieux clos soumis au pass vaccinal, le port du masque ne sera plus obligatoire », a annoncé le ministère de la Santé dans un communiqué, mettant en avant l’ »amélioration de la situation sanitaire ».
Cet allègement concerne les établissements qui accueillent des activités de loisirs comme les restaurants, les débits de boisson, les foires…
Par ailleurs, toujours à partir du 28 février, les personnes cas contacts n’auront plus à réaliser qu’un seul test à J + 2, au lieu de trois tests aujourd’hui. « Les personnes contacts n’auront plus à réaliser qu’un seul test (autotest ou test antigénique ou test RT-PCR) à J + 2 [soit deux jours après avoir eu l’information d’avoir été en contact avec une personne testée positive], au lieu de trois tests aujourd’hui (à J 0, J + 2 et J + 4) », explique le ministère.
Dans le même temps, le ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a annoncé l’allégement du protocole sanitaire dans les écoles, où le port du masque ne sera plus obligatoire en extérieur à partir du retour des vacances d’hiver.
Le premier ministre, Jean Castex, a, quant à lui, assuré que l’objectif d’ »abroger » le passe vaccinal dès la fin de mars ou le début d’avril était « à notre portée ». « Il faut avoir d’abord l’avis de nos autorités scientifiques », a-t-il souligné sur France 2.
« Les chiffres de l’épidémie évoluent favorablement. (…) Nous y allons progressivement. L’étau se desserre. Il n’y a pas de raison de laisser l’étau serré si la pandémie diminue », a affirmé le chef du gouvernement français.
Cet allègement surprise intervient alors que des « convois de la liberté », une mobilisation contre les restrictions sanitaires inspirée du Canada, menacent de « bloquer la capitale » française à partir de vendredi pour protester contre le passe vaccinal.
Réagissant à ces menaces, le Premier ministre français a a affirmé que l’on n’a pas le droit « de bloquer les autres ». « Le droit d’avoir une opinion et de manifester est un droit garanti constitutionnellement dans notre démocratie. Le droit de bloquer les autres ou d’empêcher d’aller et venir ne l’est pas ! (…) Des contrôles seront faits. S’ils bloquent la circulation, ils seront arrêtés », a prévenu Jean Castex. « Il faut être très ferme », a-t-il insisté.