Le projet appelle les pays signataires à « réviser et renforcer leurs plans (de réduction d’émissions) de manière à les rendre compatibles avec les objectifs de réchauffement de l’accord de Paris », soit un réchauffement contenu « nettement sous » +2°C par rapport à l’ère pré-industrielle et si possible 1,5°C.
Publié par la présidence britannique après 10 jours de discussions techniques et de haut niveau au sommet de Glasgow, le texte plaide en faveur de l’objectif de « limiter les réchauffements à 1,5°C », soulignant que « les impacts du changement climatique seront bien moindres avec un réchauffement de 1,5°C comparé à 2°C ».
Le texte, qui doit encore être discuté et peut être modifié avant son adoption à la fin de la conférence prévue vendredi, appelle à des « réductions rapides, fortes et soutenues des émissions mondiales d’émissions de gaz à effet de serre, dont des réductions d’émissions de CO2 de 45% en 2030 par rapport au niveau de 2010 et à la neutralité carbone vers le milieu du siècle ».
Selon les dernières estimations de l’ONU, données mardi, les nouveaux engagements climatiques à l’échéance 2030 de certains Etats, juste avant ou au début de la COP, ne devraient entraîner qu’un changement minime de la trajectoire de température vers un réchauffement « catastrophique » de +2,7°C d’ici la fin du siècle.