M. Belhaj occupait jusqu’ici le poste de chef de cabinet du président du Groupe de la Banque mondiale, et dirigeait de 2012 à 2017 depuis Beyrouth, les activités de la Banque au Liban, en Syrie, en Jordanie, en Iraq et en Iran. A ce poste, il avait notamment piloté les travaux de la Banque sur la crise des réfugiés syriens et ses conséquences dans la région.
Il a notamment impulsé la création de nouveaux instruments de financement destinés à aider les pays accueillant des personnes déplacées, l’intensification des efforts déployés par la Banque pour soutenir la reconstruction et le relèvement de l’Irak pendant et après l’invasion de Daech, ainsi que l’accroissement de ses financements en faveur du Liban et de la Jordanie, selon un communiqué de cette institution financière internationale basée à Washington.
M. Belhaj était auparavant directeur de la Région Pacifique (2009-2012), pour laquelle il a élaboré une stratégie régionale qui a permis d’augmenter considérablement l’aide de la Banque mondiale aux petits Etats et Etats fragiles et de tripler les financements de l’Association internationale de développement (IDA), l’institution du Groupe de la Banque mondiale qui accorde des crédits sans intérêt et des dons aux pays à faible revenu.
Représentant spécial de la Banque mondiale auprès de l’Organisation des Nations-Unies à New York de 2007 à 2010, M. Belhaj a collaboré avec de multiples organismes de l’ONU sur divers programmes portant principalement sur le changement climatique, les objectifs du Millénaire pour le développement, les Etats fragiles ou sortant d’un conflit et les crises financière et alimentaire mondiales.
Entre 2002 et 2007, il a été responsable des opérations de la Banque mondiale pour le Maroc et a "contribué à instaurer un dialogue renouvelé et diversifié avec l’un des pays à revenu intermédiaire les plus performants", selon la même source.