Il a également jugé « absolument essentiel que les pays africains reçoivent le soutien financier dont ils ont actuellement besoin pour protéger leurs citoyens et pouvoir relancer leurs économies ».
La Conseillère spéciale des Nations Unies pour l’Afrique, Cristina Duarte, a de son côté appelé à saisir les opportunités offertes par la crise déclenchée par la pandémie de Covid-19 « pour changer notre état d’esprit et aborder le développement de l’Afrique avec une vision prospective ».
Selon elle, c’est à la fois « une nécessité du développement mondial et une obligation morale de faire en sorte que l’Afrique puisse utiliser toutes ses capacités et ressources pour garantir une reprise durable, authentique et inclusive ».
« Une reprise qui profite aux plus vulnérables et contribue à inverser la tendance à la hausse des niveaux de pauvreté afin que la promesse de ne laisser personne de côté puisse être réellement réalisée et tenue », a-t-elle ajouté. « Mais aussi une reprise qui ouvre la voie à l’Afrique pour qu’elle joue le rôle qui lui revient sur la scène mondiale avec un nouveau concept de partenariat motivé par la notion selon laquelle le développement durable nécessite, comme condition préalable, un financement durable ».
« Le déploiement des vaccins anti-Covid-19 n’est qu’un nouvel exemple, qui suit la fracture numérique, la fracture énergétique », a-t-elle dit, appelant à développer la capacité de l’Afrique à produire des vaccins grâce à la mise en œuvre du Plan de fabrication de produits pharmaceutiques pour l’Afrique avec l’appui des partenaires du continent.