Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 62,99 dollars à Londres, en baisse de 0,27%, alors qu’à New York, le baril américain de WTI pour le mois de mai perdait 0,50%, à 59,47 dollars.
Les investisseurs digéraient aussi jeudi les dernières données de l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA) publiées la veille et indiquant que les réserves commerciales de pétrole brut aux Etats-Unis avaient reculé pour la deuxième semaine consécutive, mais que celles d’essence avaient fortement augmenté.
Ce dernier point, qui a déjoué les attentes des analystes, font craindre que l’augmentation des cas de Covid-19 ne nuise davantage aux perspectives de la demande.
Pour y faire face, les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs alliés via l’accord Opep+ tentent toujours d’adapter leur niveau d’offre, en n’augmentant que petit à petit leur production d’or noir.