Aragones, qui a obtenu 42 voix des 68 nécessaires pour se proclamer président, n’a pas réussi à obtenir la majorité simple requise lors de ce deuxième vote d’investiture.
Il a été soutenu par les 33 députés régionaux de son parti, en plus des 9 voix de la CUP, alors que l’autre parti séparatiste Ensemble pour la Catalogne, qui dispose de 32 sièges au parlement régional, a opté pour l’abstention. Le Parti socialiste, Vox, Los Comuns, Ciudadanos et le Parti populaire ont voté contre l’investiture du candidat de ERC, soit 61 voix contre.
Après cet échec, les différents groupes parlementaires disposent d’une période de deux mois, jusqu’au 26 mai prochain, pour parvenir à un accord sur l’investiture d’un candidat. Faute de consensus, de nouvelles élections seront convoquées pour le mois de juillet prochain.
Le Parti socialiste catalan (PSC), conduit par l’ancien ministre de la Santé, Salvador Illa, avait remporté les élections catalanes, tenues février dernier, avec près de 23% des voix et 33 sièges sur les 135 que compte le Parlement régional, soit 16 sièges de plus qu’en 2017.
Toutefois, les partis nationalistes plaidant pour l’indépendance de cette région du nord-est de l’Espagne avaient réussi à consolider la majorité dont ils disposaient avec la tenue de ce scrutin.
La Gauche Républicaine de Catalogne (ERC) avait remporté 33 sièges (+1), presque le même résultat obtenu lors des élections de 2017, alors qu’Ensemble pour la Catalogne (JxC) s’est adjugé 32 sièges, deux de moins qu’il y a quatre ans et la CUP avait détenu 9 députés au parlement régional, améliorant de 5 sièges son précédent résultat.
