Le FMI souligne les “bons choix” de politique monétaire et fiscale du Maroc face à la crise du Covid-19
La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, a mis en avant “le partenariat très fort” entre l’institution financière internationale et le Maroc, tout en relevant les “bons choix” de politique monétaire et fiscale opérés par le Royaume face à la pandémie de la Covid-19.
“Nous avons un partenariat très fort avec le Maroc depuis des années. Au cours des huit dernières années, nous avons eu un engagement qui donnait au Maroc la possibilité de recourir à une Ligne de précaution et de liquidité (LPL). C’est une précaution qui a fait ses preuves lors de cette crise. En effet, pour la première fois, le Maroc a opéré un tirage de 3 milliards sur cette Ligne pour contribuer à surmonter les défis de cette pandémie”, a déclaré Mme Georgieva lors d’un point de presse.
En réponse à des questions de la MAP à Washington sur le partenariat du FMI avec le Maroc, et à quel point le lancement par le Royaume de sa campagne de vaccination, l’une des premières de la région MENA et d’Afrique, favorise une reprise rapide de l’économie, la directrice générale du FMI a relevé: “nous avons actuellement un engagement dans le cadre d’une mission au titre l’Article IV. Nous discutons des objectifs ciblés par le Maroc, et ce que nous pourrions faire pour soutenir le pays pendant cette période “.
S’agissant de la riposte du Maroc face à la pandémie, elle a mis en exergue sa “manière de prioriser la réponse, étant donné qu’à l’instar de beaucoup d’autres pays, l’espace fiscal n’est pas illimité”.
“Au niveau de la politique monétaire et le positionnement fiscal du Maroc, le pays a fait les bons choix pour ses citoyens”, a-t-elle soutenu.
S’agissant de l’assemblée annuelle du FMI et de la Banque mondiale qui devait se tenir en 2021 à Marrakech avant d’être reportée à 2022 sous l’effet de la crise sanitaire, la cheffe de l’institution financière internationale a indiqué : “nous étions vraiment impatients de nous rendre au Maroc au mois d’octobre de cette année. Cela a dû être reporté. J’espère sincèrement que les Assemblées auront lieu au Maroc en octobre l’année prochaine, et je ne peux souligner à quel point j’ai hâte de retrouver l’incroyable hospitalité marocaine.”
Après avoir rappelé à quel point la pandémie a chamboulé, outre les économies, le mode de vie et d’interaction entre individus, Mme Georgieva a conclu sur une note d’espoir, estimant qu’”avec un peu de chance, l’assemblée au Maroc sera un moment pour célébrer le fait que nous avons surmonté un énorme défi”.