La cheffe du gouvernement de Birmanie, Aung San Suu Kyi, a été « arrêtée » par les forces armées, alors que son parti a dénoncé un « coup d’Etat ».
L’armée a arrêté d’autres responsables du gouvernement et des membres du parti d’Aung San Suu Kyi, la Ligue nationale pour la démocratie (LND).
Ces arrestations interviennent alors que le Parlement issu des dernières législatives devait entamer sa première session dans quelques heures.
L’accès à internet était perturbé dans le pays.
Les militaires dénonçaient depuis plusieurs semaines des cas de fraudes lors des législatives de novembre, remportées largement par la LND, au pouvoir depuis 2015.
L’armée a proclamé l’état d’urgence pour une période d’un an et nommé un général président par intérim.