« Pour renforcer les ressources humaines du secteur de la santé, 5.500 postes budgétaires ont été prévus dans le cadre du PLF-2021, contre 4.000 postes créés en 2020, portant le nombre total de nouveaux postes pour ce secteur à 19.000 postes sur la période 2017-2021 », a fait savoir M. Benchaâboun qui répondait à des interventions des membres de la Commission des finances et du développement économique à la Chambre des conseillers, lors de la discussion générale du PLF-2021.
Le ministre a, de même, relevé que les centres hospitaliers universitaires ont également connu la création de 3.223 postes budgétaires supplémentaires au cours de la période 2017-2020.
Dans ce contexte, a-t-il poursuivi, les cadres médicaux et paramédicaux ont fait l’objet d’une attention particulière. « Ils ont bénéficié de la création de 15.500 nouveaux postes budgétaires, alors que seuls 5.320 cadres ont quitté le secteur pendant cette période pour la retraite », a-t-il soutenu.
En conséquence, le pourcentage de supervision médicale a augmenté pour atteindre 2,32 pour 10.000 personnes, a fait savoir le ministre, ajoutant que ce pourcentage devrait s’améliorer au cours des prochaines années, et que le taux de supervision paramédicale a atteint environ 8,2 pour 10.000 personnes.
Quant à la question liée au repli des dépenses des fonctionnaires du secteur de santé pour l’année 2021 par rapport à 2020, M. Benchaâboun a souligné que cela est dû aux mesures exceptionnelles prises au profit des personnes travaillant dans le secteur en 2020, coïncidant avec leur mobilisation face à la pandémie, et ce à travers la régularisation du statut des infirmiers avec 3 ans de formation et la réalisation de toutes les promotions non mises en œuvre durant les années précédentes.