Mort d’Elisa Pilarski : mon chien « Curtis est innocent, il n’aurait jamais touché Elisa », dit son compagnon
« Curtis est innocent. Il n’aurait jamais tué Elisa » : le compagnon d’Elisa Pilarski a pris mardi la défense de son chien, pourtant désigné par des tests ADN comme étant responsable de la mort de la jeune femme enceinte en 2019.
Prenant pour la première fois la parole lors d’une conférence de presse à Bordeaux au côté de son avocat, Christophe Ellul a assuré que son chien était « entré en règle en France avec un passeport européen, avec tous ses vaccins » et n’avait « jamais eu d’agressivité envers moi, envers Elisa, envers des enfants ».
« Curtis n’a jamais été méchant, il aimait Elisa, il n’était pas agressif », a-t-il insisté, assurant même que la jeune femme, retrouvée morte dans une forêt de l’Aisne, « avait une fusion avec lui parce qu’elle était tombée amoureuse ».
La semaine dernière, le parquet avait affirmé que les expertises tendaient « à démontrer l’implication exclusive du chien Curtis dans les morsures ayant entraîné la mort » de la jeune femme, retrouvée morte près d’une chasse à courre.
Selon le parquet, l’animal, un « American Pitbull Terrier, provenant d’un élevage des Pays-Bas et introduit illégalement en France par son acquéreur », a « fait l’objet d’un dressage au mordant, forme d’apprentissage interdite en France et pouvant relever d’actes de maltraitance animale », et « de nature à abolir toute capacité de contrôle ou de discernement » chez l’animal.
Mais selon Christophe Ellul, « Curtis n’a jamais fait de mordant ».
Elisa Pilarski, âgée de 29 ans et enceinte, avait été retrouvée morte en forêt de Retz. D’après l’autopsie, le décès a pour origine « une hémorragie consécutive à plusieurs morsures ».
Pour identifier le ou les animaux responsables, des prélèvements génétiques ont été effectués sur 67 chiens: les cinq American Staffordshire d’Elisa Pilarski et de Christophe Ellul, et 62 autres de l’association le Rallye La Passion, organisatrice de la chasse à courre.