Il a ajouté qu’environ 5 milliards d’euros de prêts bancaires garantis par l’Etat étaient à l’étude pour le constructeur d’automobiles Renault.
Pour Air France, ces prêts se décomposeront en 4 milliards de prêts bancaires garantis à 90% par l’Etat et 3 milliards de prêt direct de l’Etat, a précisé M. Le Maire.
« Il faut sauver notre compagnie nationale », a-t-il ajouté qualifiant ce plan d' »historique ». Il a en revanche souligné que la nationalisation de la compagnie n’était « pas à l’ordre du jour ».
Dans le cas de Renault, il s’agirait d’environ 5 milliards d’euros sous forme de prêt garanti par l’Etat, là aussi à 90% d’après le ministère de l’Economie.
Alors que la quasi-totalité de ses avions sont cloués au sol du fait des mesures de confinement décidées pour lutter contre l’épidémie de Covid-19, Air France fait face à une situation critique.
Les mesures annoncées vendredi sont prises « pour sauver les 350.000 emplois directs et indirects qui vont avec », a indiqué le ministre.
« Ce mécanisme de soutien, qui reste subordonné à son approbation par la Commission Européenne, permettra au Groupe Air France-KLM de garantir à Air France les moyens de faire face à ses obligations en poursuivant sa transformation pour s’adapter dans un secteur que la crise globale va largement bouleverser », a précisé la compagnie aérienne dans un communiqué.
Ce soutien « n’est pas un chèque en blanc », a souligné Bruno le Maire. « Nous avons fixé des conditions à Air France. Des conditions de rentabilité car c’est l’argent des Français donc il faut qu’Air France fasse un effort pour être plus rentable, et des conditions écologiques. Air France doit devenir la compagnie aérienne la plus respectueuse de l’environnement de la planète », a-t-il affirmé.
La compagnie a indiqué de son côté vendredi que « l’Etat néerlandais a également affirmé son intention de soutenir le groupe KLM. Les discussions se poursuivent afin de finaliser les modalités d’un soutien additionnel ».